2021, les aménagements intérieurs se terminent, et la COVID ont serieusement ralentit le planning; autant que la restauration des découvertes architecturales…
Noel 2020 était la cible pour habiter à nouveau le château… Décidément le père noel n’existe pas … et il faut remettre à juin 2021 la perspective de livraison du chantier de restauration des intérieurs du château de Meauce. Au final, et avec beaucoup de compromis cela sera décembre. Un an de retard sur un tel chantier, si on nous l’avait dit des le départ nous aurions signé des deux mains !. Il faut dire que la COVID aura bien perturbé l’organisation d’un chantier long qui s’épuisait déjà un peu… et par ailleurs, les découvertes auront sensiblement changé les objectifs du chantier d’aménagement. La frise de décor peint, la grande cheminée renaissance, l’ensemble des fenêtres encore manquantes du château sont restaurées. Ce n’était pas prévu, mais fin 2020, le plan « France Relance » dans le cadre de la COVID est venu soutenir ces gros travaux non prévus, ainsi que la grange à la Mansart et le pigeonnier qui menacent de s’effondrer à leur tour. C’est l’excellente nouvelle de fin 2020 qui commence de se dérouler sur 2021 et doit être réalisé avant fin 2022. C’est aussi beaucoup de stress, car le plan France Relance couvre 50% des dépenses, et il faut trouver très rapidement le solde, en même temps que le travaux se lancent, sur une durée courte… une course contre la montre s’engage ! En avril, la frise de décor peint est restaurée et présentée au public des le mois de mai. En juin, les travaux débutent sur la grande cheminée, et sur les fenêtres. Le chantier d’insertion recrute les premiers stagiaires accompagnés par pole emploi. Meauce contribue à l’insertion économique, nous en sommes assez fiers… ce n’est pas courant, la encore un petit exploit administratif ! En septembre une douzaine de stagiaire sont sur le chantier. En revanche le chantier de la grange à la mansart prend du retard, le financement est loin d’être bouclé et il est trop risqué de conduire 4 tranches de travaux en même temps. |
|
Eté 2020, les aménagements intérieurs débutent... et malgré la COVID le pari d'habiter Meauce pour Noel 2020 reste la cible !
|
L'été 2020 a été impacté par la COVID 19, les travaux ont pris du retard avec 2 mois d'arrêt d'activité. Néanmoins nous espérons toujours intégrer le château pour Noël 2020. Les entreprises ont mis les bouchées doubles et pendant ces quelques mois, les nouveaux enduits ont recouvert les façades intérieures du château, une vingtaine de fenêtres ont retrouvé leur place, les plafonds ont été peints, les première portes restaurées ont retrouvé leur place. Les enduits intérieur ont été testés et validés. Et même toutes les chapes ont été coulées sur le système de chauffage au sol. La pompe à chaleur air-eau peut être livrée les canalisations ont été installée ! L'installation éléctrique est grandement avancée. |
|
Entre septembre 2019 et février 2020 la charpente de la tour 13ème est posée, et la couverture de toute la partie en tuile est terminée. En février l'échafaudage disparait et libère enfin le château après plus de 30 mois de présence ! |
Eté 2019, la 2ème tranche des travaux démarre !
|
Après avoir retiré les quelques vieilles tuiles encore présente sur les toits des communs du château ronds, les charpentiers restaurent le reste de la vieille charpente en la doublant de bois neuf. La cheminée est ouest est remontée de 2 mêtres et celle à l'est est restauré à son couronnement. Les derniers planchers sont terminés. |
Hiver 2019, la 1ère tranche de travaux est terminée !
L'hiver doux de 2018 - 2019 a été une chance pour Meauce.
La couverture de la façade sud est maintenant terminée depuis fin février 2019, ainsi que celle des trois tourelles.
La charpente ouest est mise à jour, à l'air, elle prend l'eau le temps nécessaire à sa restauration. Heureusement le temps sec et doux de février ont permis une avancée rapide de cette phase périlleuse comme le montre la vidéo ci-dessous.
La couverture de la façade sud est maintenant terminée depuis fin février 2019, ainsi que celle des trois tourelles.
La charpente ouest est mise à jour, à l'air, elle prend l'eau le temps nécessaire à sa restauration. Heureusement le temps sec et doux de février ont permis une avancée rapide de cette phase périlleuse comme le montre la vidéo ci-dessous.
Hiver 2018, les couvreurs sont là !
La charpente de la moitié de la façade sud est refaite, avec 40% de bois neuf. Cette charpente de 1380 est donc en grande partie sauvée et maintenant restaurée. Les deux grandes croix de saint André que nous avions peur de perdre, sont bien là et ré-installées.
Quel bonheur de voir cette belle charpente à chevrons formant ferme reposée, redressée et réinstallée pour de nombreux siècles !
En décembre, les couvreurs, Stéphane et Renaud, prennent possession des lieux et voligent intégralement cette charpente pour préparer la couverture en ardoise qui aura lieu des le 15 janvier 2018.
Les charpentiers pendant ce temps sont plus nombreux, ils sont 4 sur le site en permanence (Thierry, Alain, Charles et John).
Les travaux sont colossaux pour eux.
Les planchers sont en retard, et il faut les terminer. Les solives moulurées neuves qui remplacent toutes celles qui ont disparu, sont là et fin janvier la première est posée sur les muraillères en partie conservées mais qui ont toutes dues être repositionnées, sécurisées. Sur la même période les charpentiers ont du démonter morceau par morceau la charpente de la grande tourelle.
Elle est au sol du vieux château, dans les douves, qui ont bien failli être à nouveau en haut au pic des inondations.
Charles a la belle mission de remonter l'enrayure de cette charpente en forme de toile d'araignée et sur 4 étages.
Après avoir remplacer les linteaux et appuis des 12 baies qui le nécessitaient, Julien avec les maçons préparent les arases des murs du chemin de ronde pour recevoir cette charpente à enrayure en mars prochain. Les 3 maçons doivent aussi remettre en place les corniches en pierre, mais aussi solidifier les murs en ancrant les grosses poutres maitresses à l'intérieur des murs du chemin de ronde. Entre deux averses, ils ont quelques heures seulement pour restaurer les 3 cheminées de cette 1ère tranche. Enfin, ils assurent le "rejointoiement" de la façade sud.
En 4 mois le travail a été colossal et avec un climat hostile, rarement autant de vent et de pluie se seront abattus sur ces vieux murs. Comme toute l'équipe, ils ont résisté ! Le planning est tendu...mais globalement nous sommes encore à l'heure...
Le moment de vérité sera la réussite de la pose de la grande tourelle avant fin mars et le déplacement de l'échaudage pour lancer la deuxième tranche pour début avril.
Quel bonheur de voir cette belle charpente à chevrons formant ferme reposée, redressée et réinstallée pour de nombreux siècles !
En décembre, les couvreurs, Stéphane et Renaud, prennent possession des lieux et voligent intégralement cette charpente pour préparer la couverture en ardoise qui aura lieu des le 15 janvier 2018.
Les charpentiers pendant ce temps sont plus nombreux, ils sont 4 sur le site en permanence (Thierry, Alain, Charles et John).
Les travaux sont colossaux pour eux.
Les planchers sont en retard, et il faut les terminer. Les solives moulurées neuves qui remplacent toutes celles qui ont disparu, sont là et fin janvier la première est posée sur les muraillères en partie conservées mais qui ont toutes dues être repositionnées, sécurisées. Sur la même période les charpentiers ont du démonter morceau par morceau la charpente de la grande tourelle.
Elle est au sol du vieux château, dans les douves, qui ont bien failli être à nouveau en haut au pic des inondations.
Charles a la belle mission de remonter l'enrayure de cette charpente en forme de toile d'araignée et sur 4 étages.
Après avoir remplacer les linteaux et appuis des 12 baies qui le nécessitaient, Julien avec les maçons préparent les arases des murs du chemin de ronde pour recevoir cette charpente à enrayure en mars prochain. Les 3 maçons doivent aussi remettre en place les corniches en pierre, mais aussi solidifier les murs en ancrant les grosses poutres maitresses à l'intérieur des murs du chemin de ronde. Entre deux averses, ils ont quelques heures seulement pour restaurer les 3 cheminées de cette 1ère tranche. Enfin, ils assurent le "rejointoiement" de la façade sud.
En 4 mois le travail a été colossal et avec un climat hostile, rarement autant de vent et de pluie se seront abattus sur ces vieux murs. Comme toute l'équipe, ils ont résisté ! Le planning est tendu...mais globalement nous sommes encore à l'heure...
Le moment de vérité sera la réussite de la pose de la grande tourelle avant fin mars et le déplacement de l'échaudage pour lancer la deuxième tranche pour début avril.
Eté 2017, les travaux avancent à bon rythme !
L'avancée du chantier est dans le rythme malgré la trève estivale
L'installation de l'échafaudage qui a pris plus de temps que prévu a réduit les deux mois d'avance sur le planning de 2016 à un seul. Mais c'est déjà un petit exploit ! Bravo à l'ensemble des entreprises mobilisées. Maintenant l'enjeu est de conserver cette avance et de terminer la première des trois tranches de travaux fin mars 2018.
Cette 1ère tranche est certainement la plus importante, elle concerne la façade sud du Château, celle qui donne sur la rivière Allier avec trois séries de 4 grandes fenêtres, ouvertes au 17ème siècle, dans le mur d'enceinte, large par endroit de près de 3 mètres. Cette zone concerne aussi des planchers qui ont disparu, et surtout les tourelles sous lesquelles la charpente est à remplacer intégralement pour l'une d'entre elle.
Le lierre qui recouvrait les vieux murs a été complétement retiré sur la façade sud, montrant une attaque sévère des maçonneries. Les murs sont donc fortement endommagés par endroit et nécessitent des reprises plus importantes qu'escompté. Les grandes fissures du RDC sont déjà traitées, avec une bonne surprise! Ces fissures étaient liées au parement de pierre posé sur le mur d'enceinte percé au moment de l'ouverture de ces grandes baies. En revanche, l'intérieur du mur d'enceinte montre une plus grande fragilité. D'importantes quantités de coulis de chaux ont été déversées au coeur de ces vieux murs, à l'aide de tuyaux d'arrosage et de bouteilles d'eau pour le resolidifier. L'équipe de trois maçons de l'entreprise "Jacquet" n'a pas arrêté de faire boire le vieux mur d'enceinte. Pendant l'été, ils ont réussi à sécuriser et consolider les arases des murs pour les charpentiers, à refaire la partie du chemin de ronde de cette zone et ont découvert au passage une magnifique fenêtre à meneau que les archéologues du bati datent du 13ème siècle.
Pendant ce temps là, les 2 charpentiers de l'entreprise "Les Métiers du Bois" ne sont pas en reste. La charpente de la zone sud est coffrée pour permettre son démontage pièce à piece sans risque. Un plancher est posé et surtout 3 des 4 vieilles poutres maitresses qui tenaient les planchers sont tronçonnées et déposées. C'est la mauvaise nouvelle ! Nous espérions en conserver davantage qu'une sur 4. Le constat est identique pour les solives. Bref, davantage d'achat de bois neuf sera nécessaire. C'est un mauvais coup pour le budget ! D'autant plus que celle qui est conservée nécessite d'être confortée à l'une de ses extremités. Un traitement via une résine hyper resistante est ajoutée à la poutre qui sera ainsi sauvée, grâce à une technique de l'entreprise "Renofors".
Fin juillet, les murs des toute cette zone sont confortés. Les 4 poutres maitresses support des planchers sont en place.
Et le premier des 6 planchers à poser est installé. En août le chantier s'arrête pour 3 semaines. Nous avons le sentiment que les choses sont entre de bonnes mains et bien engagées.
L'installation de l'échafaudage qui a pris plus de temps que prévu a réduit les deux mois d'avance sur le planning de 2016 à un seul. Mais c'est déjà un petit exploit ! Bravo à l'ensemble des entreprises mobilisées. Maintenant l'enjeu est de conserver cette avance et de terminer la première des trois tranches de travaux fin mars 2018.
Cette 1ère tranche est certainement la plus importante, elle concerne la façade sud du Château, celle qui donne sur la rivière Allier avec trois séries de 4 grandes fenêtres, ouvertes au 17ème siècle, dans le mur d'enceinte, large par endroit de près de 3 mètres. Cette zone concerne aussi des planchers qui ont disparu, et surtout les tourelles sous lesquelles la charpente est à remplacer intégralement pour l'une d'entre elle.
Le lierre qui recouvrait les vieux murs a été complétement retiré sur la façade sud, montrant une attaque sévère des maçonneries. Les murs sont donc fortement endommagés par endroit et nécessitent des reprises plus importantes qu'escompté. Les grandes fissures du RDC sont déjà traitées, avec une bonne surprise! Ces fissures étaient liées au parement de pierre posé sur le mur d'enceinte percé au moment de l'ouverture de ces grandes baies. En revanche, l'intérieur du mur d'enceinte montre une plus grande fragilité. D'importantes quantités de coulis de chaux ont été déversées au coeur de ces vieux murs, à l'aide de tuyaux d'arrosage et de bouteilles d'eau pour le resolidifier. L'équipe de trois maçons de l'entreprise "Jacquet" n'a pas arrêté de faire boire le vieux mur d'enceinte. Pendant l'été, ils ont réussi à sécuriser et consolider les arases des murs pour les charpentiers, à refaire la partie du chemin de ronde de cette zone et ont découvert au passage une magnifique fenêtre à meneau que les archéologues du bati datent du 13ème siècle.
Pendant ce temps là, les 2 charpentiers de l'entreprise "Les Métiers du Bois" ne sont pas en reste. La charpente de la zone sud est coffrée pour permettre son démontage pièce à piece sans risque. Un plancher est posé et surtout 3 des 4 vieilles poutres maitresses qui tenaient les planchers sont tronçonnées et déposées. C'est la mauvaise nouvelle ! Nous espérions en conserver davantage qu'une sur 4. Le constat est identique pour les solives. Bref, davantage d'achat de bois neuf sera nécessaire. C'est un mauvais coup pour le budget ! D'autant plus que celle qui est conservée nécessite d'être confortée à l'une de ses extremités. Un traitement via une résine hyper resistante est ajoutée à la poutre qui sera ainsi sauvée, grâce à une technique de l'entreprise "Renofors".
Fin juillet, les murs des toute cette zone sont confortés. Les 4 poutres maitresses support des planchers sont en place.
Et le premier des 6 planchers à poser est installé. En août le chantier s'arrête pour 3 semaines. Nous avons le sentiment que les choses sont entre de bonnes mains et bien engagées.
La vie administrative du projet amène des bonnes nouvelles et quelques inquiétudes sur l'avenir des découvertes !
- Le printemps nous avait laissé avec la crainte d'un dépassement budgétaire pour les recherches archéologiques. Fort heureusement, le Service Régional d'Archéologie et la DRAC de Bourgogne Franche Comté se sont mobilisés pour trouver une solution. Les deux fouilles archéologiques préventives édictées en février et mars 2017 seront prises en charge par le Fonds National pour l'Archéologie Préventives. C'est donc sans impact sur le budget de restauration. Nous avions, aussi, le risque d'un décalage des travaux le temps de la recherche archéologique. Là encore, les directions au service du patrimoine du ministère de la culture ont trouvé une solution en permettant aux entreprises de restauration et aux archéologues de travailler ensemble et en même temps. Ce qui s'est avéré extremement positif. En accord avec le SRA, nous avons retenu le "Centre d'Etudes Médiévales" pour réaliser les recherches en archéologie du bati. Nous avons hâte de partager les grandes conclusions de ce rapport sur cette page !
- Chaque mois qui passe amène des découvertes intéressantes, qui donnent davantage de caractère au vieux château. Ainsi en avril, une porte arrondie du 15ème siècle est découverte quasi intacte, en mai une fenètre à meneau du 13ème siècle, en juin un encadrement de porte en pierre et de deux fenètres du 12ème siècle, en septembre le "dolium" et les lattrines 14ème siècle. Tous ces éléments, n'étaient pas visibles au 18ème siècle, période choisie comme principe de restauration. De longues discussions démarrent alors pour traiter de la place à laisser à ces découvertes. L'équilibre entre ce que l'on pourra conserver pour améliorer notre vie dans ce chateau et le respect de l'architecture telle qu'est l'était au 18ème s'annonce difficile, mais les échanges sont intéressants. Le "dollimum" restera à jamais sous terre, et la porte et les fenètres 12ème resteront cachées. Mais l'objectif pour nous est de conserver la fenètre à meneau et la porte 15ème. Le travail de l'architecte pour traiter cela en respectant le parti pris 18ème est très attendu!
- les couleurs, le débat sur les couleurs commence. Nous sommes loin des finitions, mais nous devons remettre le château dans ses couleurs 18ème. Cela signifie peindre les poutres et les solives tel qu'elles étaient au 18ème. Heureusement le 18ème fait 100 ans... et nous devrions éviter un mauvais jaune pour un gris bleu. Mais nous sommes loin des poutres et solives à l'état brute comme nous l'espérions.
- Le printemps nous avait laissé avec la crainte d'un dépassement budgétaire pour les recherches archéologiques. Fort heureusement, le Service Régional d'Archéologie et la DRAC de Bourgogne Franche Comté se sont mobilisés pour trouver une solution. Les deux fouilles archéologiques préventives édictées en février et mars 2017 seront prises en charge par le Fonds National pour l'Archéologie Préventives. C'est donc sans impact sur le budget de restauration. Nous avions, aussi, le risque d'un décalage des travaux le temps de la recherche archéologique. Là encore, les directions au service du patrimoine du ministère de la culture ont trouvé une solution en permettant aux entreprises de restauration et aux archéologues de travailler ensemble et en même temps. Ce qui s'est avéré extremement positif. En accord avec le SRA, nous avons retenu le "Centre d'Etudes Médiévales" pour réaliser les recherches en archéologie du bati. Nous avons hâte de partager les grandes conclusions de ce rapport sur cette page !
- Chaque mois qui passe amène des découvertes intéressantes, qui donnent davantage de caractère au vieux château. Ainsi en avril, une porte arrondie du 15ème siècle est découverte quasi intacte, en mai une fenètre à meneau du 13ème siècle, en juin un encadrement de porte en pierre et de deux fenètres du 12ème siècle, en septembre le "dolium" et les lattrines 14ème siècle. Tous ces éléments, n'étaient pas visibles au 18ème siècle, période choisie comme principe de restauration. De longues discussions démarrent alors pour traiter de la place à laisser à ces découvertes. L'équilibre entre ce que l'on pourra conserver pour améliorer notre vie dans ce chateau et le respect de l'architecture telle qu'est l'était au 18ème s'annonce difficile, mais les échanges sont intéressants. Le "dollimum" restera à jamais sous terre, et la porte et les fenètres 12ème resteront cachées. Mais l'objectif pour nous est de conserver la fenètre à meneau et la porte 15ème. Le travail de l'architecte pour traiter cela en respectant le parti pris 18ème est très attendu!
- les couleurs, le débat sur les couleurs commence. Nous sommes loin des finitions, mais nous devons remettre le château dans ses couleurs 18ème. Cela signifie peindre les poutres et les solives tel qu'elles étaient au 18ème. Heureusement le 18ème fait 100 ans... et nous devrions éviter un mauvais jaune pour un gris bleu. Mais nous sommes loin des poutres et solives à l'état brute comme nous l'espérions.
Le 6-7-8 Mai, des chantiers de bénévoles. Vous aussi participez au sauvetage du Château de Meauce
Vous aussi vous pouvez participer de façon sympathique et conviviale au sauvetage de Meauce.
Nous avons reçu de nombreuses demandes de personnes de tous âges, toutes régions, pour partager collectivement un moment concret d'actions en faveur du patrimoine de Meauce.
Nous organisons donc des petits chantiers, simples, pour un maximum de 40 personnes. Voir reportage Photos ci dessous. Contactez nous pour les suivants!
Nous avons reçu de nombreuses demandes de personnes de tous âges, toutes régions, pour partager collectivement un moment concret d'actions en faveur du patrimoine de Meauce.
Nous organisons donc des petits chantiers, simples, pour un maximum de 40 personnes. Voir reportage Photos ci dessous. Contactez nous pour les suivants!
1er trimestre 2017 : Un trimestre pour obtenir les autorisations, et organiser le lancement du chantier : un record obtenu par la mobilisation de tous
Deux dossiers ont été déposés pour obtenir les autorisations nécessaires pour le démarrage des travaux.
Le Château de Meauce est intégralement classé par décision de Commission Nationale de Classement du 12 décembre 2016. Mais l'arrêté n'est pas encore paru. Donc il nous faut faire et déposer deux dossiers, un pour les parties classées MH et l'autre pour les parties inscrites MH. Le dossier pour les parties classées est adressé directement à la DRAC, celui pour les parties inscrites est déposé en mairie.
Ce double circuit, demande plus d'effort, et surtout nécessite une double explication, un double suivi pour éviter des retard. Plus difficile encore, l'analyse n'est pas du tout la même entre le regard sous l'angle du droit de la construction et de l'environnement (nous zone en zone naturelle classée) ou sous l'angle du code du patrimoine pour les parties classées.
Bref après quelques sueurs froides liées au site naturel classé bec d'allier, tout est allé à une vitesse record. Les différents acteurs ont pris du temps pour échanger tous ensemble sur Meauce, sur leurs interrogations respectives et la DRAC a orchestré cela avec une belle efficacité. Nous remercions très sincèrement, l'ABF Philippe Lamourère, le Maire de Saincaize Gérard Aubry et la secrétaire de Mairie, Monsieur Régis Wenzel pour la DRAC et la DDT de la Nièvre pour cette performance collective !
Seuls points encore à traiter quelques prescriptions formuler par la DRAC. Celles concernant le parti pris de restauration ont été intégrées au projet (ex retirer le lamellé collé proposé aux endroits sans traces des bois anciens (plafonds et charpentes effondrées. En conséquence restauration intégrale en chêne). En revanche les prescriptions sur les fouilles préventives, certes intéressantes pour bien comprendre la château de Meauce viennent alourdir très sensiblement le coût du projet. Des échanges ont encore lieu avec la DRAC pour étudier la façon d'alléger le coût et l'impact sur les travaux.
De ce fait, tout est en ordre et les travaux démarreront avec 2 mois et demi d'avance. En effet, le 21 mars, tous les corps de métiers étaient réunis pour organiser, planifier et préparer cette tranche de travaux. Le 19 avril prochain les entreprises Jacquet, Métiers du Bois, Bardot commencent la première des trois phases de travaux.
Le Château de Meauce est intégralement classé par décision de Commission Nationale de Classement du 12 décembre 2016. Mais l'arrêté n'est pas encore paru. Donc il nous faut faire et déposer deux dossiers, un pour les parties classées MH et l'autre pour les parties inscrites MH. Le dossier pour les parties classées est adressé directement à la DRAC, celui pour les parties inscrites est déposé en mairie.
Ce double circuit, demande plus d'effort, et surtout nécessite une double explication, un double suivi pour éviter des retard. Plus difficile encore, l'analyse n'est pas du tout la même entre le regard sous l'angle du droit de la construction et de l'environnement (nous zone en zone naturelle classée) ou sous l'angle du code du patrimoine pour les parties classées.
Bref après quelques sueurs froides liées au site naturel classé bec d'allier, tout est allé à une vitesse record. Les différents acteurs ont pris du temps pour échanger tous ensemble sur Meauce, sur leurs interrogations respectives et la DRAC a orchestré cela avec une belle efficacité. Nous remercions très sincèrement, l'ABF Philippe Lamourère, le Maire de Saincaize Gérard Aubry et la secrétaire de Mairie, Monsieur Régis Wenzel pour la DRAC et la DDT de la Nièvre pour cette performance collective !
Seuls points encore à traiter quelques prescriptions formuler par la DRAC. Celles concernant le parti pris de restauration ont été intégrées au projet (ex retirer le lamellé collé proposé aux endroits sans traces des bois anciens (plafonds et charpentes effondrées. En conséquence restauration intégrale en chêne). En revanche les prescriptions sur les fouilles préventives, certes intéressantes pour bien comprendre la château de Meauce viennent alourdir très sensiblement le coût du projet. Des échanges ont encore lieu avec la DRAC pour étudier la façon d'alléger le coût et l'impact sur les travaux.
De ce fait, tout est en ordre et les travaux démarreront avec 2 mois et demi d'avance. En effet, le 21 mars, tous les corps de métiers étaient réunis pour organiser, planifier et préparer cette tranche de travaux. Le 19 avril prochain les entreprises Jacquet, Métiers du Bois, Bardot commencent la première des trois phases de travaux.
La phase d'étude et de préparation : du 2 juillet 2016 au 31 décembre 2016L'architecte en charge de la restauration de Meauce est choisi et validé par la DRAC. Il s'agit de Charlotte Hubert. C'est elle qui assurera la phase d'étude, diagnostic, avant projet, projet, et suivi des travaux.
Vous pouvez retrouver la présentation de charlotte dans le blog. La phase d'étude sera terminée et présentée à la DRAC pour mi septembre 2016 La phase d'étude consiste en : - réalisation du diagnostic de l'état sanitaire de l'édifice - réalisation des analyses architecturales (quels éléments étaient ou non présent au XVIIème, XVIème, XIVème), pour définir la cible de restauration. - réalisation des recherches historiques pour comprendre l'évolution de l'architecture de Meauce - réalisation du projet avec chiffrage du projet, les priorité et leur étalement sur les 3 années de chantiers de 2017 à 2019. Une étude avait été commanditée par l'Etat en 1998. Celle si sera présentée succinctement dans un article du blog. Il sera intéressant de comparer les deux propositions des deux architectes. En même temps que cette phase d'étude et de définition du projet, sont réalisées les premiers travaux d'urgence et de préparation du site. Première réunion de chantier le 18 juillet et démarrage des travaux dans la foulée pour libérer l'espace pour les échafaudages, retrouver une vue complète sur l'édifice, enlever et trier les gravois. - les travaux de charpente sont menées par Les Métiers du bois - les travaux de sécurisation, maçonnerie et enlèvements des gravois par l'entreprise Jacquet de Bourges - les travaux d'élagage ont été entrepris par la société Kremer de Premery et par la société Paysages et Cimes de Langeron - et pour tout le reste, la famille, les amis et quelques bénévoles ! Merci à tous ! |
Le 13 septembre, la DRAC et l'ABF sont venus à Meauce. Charlotte Hubert a présenté le projet et le parti pris de restauration. Le projet a été salué par la DRAC qui devrait retenir notre choix.
En aout de belles surprises ont été mises à jour, comme une porte moulurée du 15ème.
En septembre, le chemin d'accès pour les engins et poser les échafaudages a été réalisé, une impression de piste d'athlétisme autour du château.
Les échafaudages sont posés dans la cour du château pour dégager les gravois et vieilles menuiseries. Les gravois sont déjà presque tous sortis fin septembre.
En septembre, le chemin d'accès pour les engins et poser les échafaudages a été réalisé, une impression de piste d'athlétisme autour du château.
Les échafaudages sont posés dans la cour du château pour dégager les gravois et vieilles menuiseries. Les gravois sont déjà presque tous sortis fin septembre.